Personnages
François est né sur une ferme à proximité de Bordeaux, France
Avide d’aventure, il s’enrôle dans l’armée française et quitte pour la Nouvelle-France en juin 1755.
Son régiment – Le Régiment de Guyenne – est envoyé au Fort Frontenac et ensuite au Fort de Niagara.
Le régiment participe à plusieurs batailles incluant celles pour le Fort d’Oswego au mois d’août 1756 et pour la capture du Fort William Henry en 1757.
Les hommes du Régiment de Guyenne participent aussi à la bataille de Carillon en 1758, une victoire énorme pour les français de Louis-Joseph De Montcalm. François est gravement blessé mais il reprend rapidement des forces après que Montcalm soit venu le remercier personnellement.
En 1759, il se lie d’amitié avec Michel, un autre soldat français qui est arrivé de la France à bords du Chézine, l’un des derniers navires à traverser vers la Nouvelle France.
Durant le siège, François se retrouve dans une situation inattendue mais fort plaisante avec Mme Poirier.
Il est blessé gravement par le glaive de Fraser mais Sœur Ste Thérèse semble pouvoir sauver sa vie.
Mme Poirier vient de la région du Faubourg Saint Germain de Paris, une enclave exclusive aux familles nobles.
Elle se mari avec un homme d’une classe inférieure à la sienne – un membre des états généraux qui a pu acheter son statut de noble auprès du gouvernement de Louis XV.
Son mari, officier du Régiment de la Sarre, suit Louis-Joseph De Montcalm en Nouvelle-France en 1756 mais meurt après une blessure fatale lors de la bataille de Carillon, laissant veuve Madame Poirier, avec trois enfants en charge.
En tant que veuve, Mme Poirier jongle avec l’idée de joindre l’ordre des Ursulines du Québec mais Sœur Ste Thérèse lui fait comprendre qu’elle pourrait mieux servir Dieu si elle allait travailler à l’hôpital.
Au lieu de se trouver un emploi, elle développe une amitié avec Mme De La Fontaine et se retrouve passionnée des rumeurs et petites intrigues qu’elle collectionne sur l’aristocratie de Québec.
Elle se dispute de manière inattendue avec James Wolfe et développe un béguin profond pour François.
Sœur ste thérèse, orpheline à cinq mois, est envoyée au Monastère des Ursulines de Québec pour se faire élever par les sœurs.
Elle cite constamment son héroïne, Sainte Thérèse d’Avila, “Seigneur, laisse-moi souffrir ou laisse-moi mourir.”
Comme les autres religieuses, elle lutte pour maintenir un climat moral dans un pays aux factions diverses – fermiers affamés et aristocrates gloutons.
Elle aura la chance de sauver la vie de Fraser, un Écossais qui vient des Highlands,
elle tiendra ensuite le soldat français François dans ses bras alors qu’il meurt le soir du 13 septembre 1759 …
et plus tard elle tiendra Louis-Joseph De Montcalm alors qu’il meurt dans les petites heures du matin du 14 septembre 1759.
Cyrus est né dans la pauvreté en 1737 à Hawleys Corner, au Royaume-Uni, et est indirectement relié par mariage à la famille Wolfe.
Le père de Cyrus étant tué durant la révolte jacobite de 1745, Cyrus est envoyé vivre chez sa tante et s’enrôle dans l’armée a 18 ans.
Obsédé par les mammifères et les oiseaux, gêné mais cherchant à plaire, Cyrus accepte l’offre de James Wolfe, d’être son valet, une offre qui provient sûrement de la part de la mère de James, Henriette.
Cyrus voyage à cheval et à pied jusqu’à Portsmouth, où il rejoint le Général, et prend un navire vers Québec.
Durant les premiers jours en mer, c’est un véritable concours de vomissement entre James Wolfe et Cyrus. Après un bout de chemin, Cyrus s’adapte à l’océan… Wolfe ne s’en remet jamais.
Bien qu’il est le meunier de Bram, Cyrus Cyrus apprend vite qu’il doit aussi gérer les hommes, notamment trois Brigadiers anglais, Townsend Murray and Moncton, une laveuse ambitieuse du nom de Polly, l’amoureux Sergent Harris, et Fraser, un highlander jovial qui se trouve être autant ami de Cyrus qu’ennemi.
Il est fasciné par les animaux qu’il retrouve en Nouvelle-France – l’orignal, Le Renard Roux, Le Cerf et L’Hibou, et il rêve de pouvoir, un jour, écrire son propre livre à leur sujet.
Polly est née à Blackpool autour de 1734 et a été abandonnée à la naissance.
Elle travaille depuis qu’elle a cinq ans, volant de la nourriture, subtilisant des lieux d’hébergementet comblant son besoin d’affection chez ceux qu’elle peut duper. En faisant son chemin, elle saute sur une péniche se dirigeant vers Southport et ensuite au sud vers Liverpool.
Personne ne sait comment elle s’est rendue jusqu’au port de Londres et puis ensuite à Portsmouth, mais elle était la première en ligne et la voix la plus forte à se faire entendre quand on annonça les emplois de laveuse au sein de la flotte voyageant vers Québec.
À bord du navire, elle repousse les avances sexuelles provenant de Brigadiers et de soldats comme Fraser et elle tabasse Sergent Harris jusqu’au point où il passe prêt de mourir.
Elle tolère Cyrus et elle aime certainement les animaux comme Bram et Le Renard Rouge qu’elle aperçoit parfois sortir des bois.
Polly supplie James Wolfe de l’engager en tant que responsable du magasin de poudre – c’est à dire quelqu’un qui approvisionne en poudre à canon les pièces d’artillerie du navire, soit en vrac ou en cartouches, avec pour objectif de minimiser le risque de feux ou d’explosions- mais il ne fait que la promouvoir à l’équipe des infirmières.
Ironiquement c’est le Sergent Harris qui va donner à Polly la chance de prouver qu’elle peut faire un aussi bon soldat que n’importe quel homme.
Ginette est une Canadienne-française de troisième génération et est née sur une ferme à Québec en 1744. Sa mère meurt durant sa naissance. Le plus loin que Ginette a voyagé est jusqu’à Beauport,
mais dans son imagination, Ginette a voyagé partout dans le monde, tous les lieux qu’elle a entendu mentionnés par les prêtres et les sœurs – Rome, Jérusalem, Espagne-
et même aux endroits où se déroulent les histoires qui lui sont racontées par son ami Gabriel Hannenorak.
Elle imagine également un voyage imaginaire à la cours de Versailles, ce château resplendissant avec ses animaux majestueux et ses visiteurs aimables, une vision opposée au nid de vipères indulgentes, compétitives et angoissées qui habitent le vrai royaume de Louis XV.
Elle prend soin de la vache laitière familiale, Mudpie, qui est une source indispensable de revenu, et elle aide souvent Sœur Ste Thérèse, et occasionnellement elle accomplit des tâches pour Mme Poirier et Mme De La Fontaine.
Même si elle a en tête de marier Henri, Ginette cache un secret.
Elle a rencontré Louis-Joseph De Montcalm par accident et ils ont continué leurs rencontres secrètes, souvent pour discuter de Dieu et du pardon, sujets qui les obsèdent tous les deux.
Solange est née sur une ferme à Québec en 1720 et elle est la plus vieille sœur de la mère décédée de Ginette.
Elle a une attitude étonnamment indifférente envers le mariage ou la religion (position fort impopulaire au XVIIIe siècle en France et en Nouvelle-France).
Solange passe la majorité de son temps dans sa cabane ou dans les champs où elle veille sur les animaux de ferme qui appartiennent au père de Ginette… par contre, depuis un moment, il y de moins en moins d’animaux à surveiller.
Mme Poirier and Mme De La Fontaine la taquinent, Sœur Ste Thérèse a peur d’elle, et les soldats l’ignorent.
Ginette, Henri et Gabriel Hannenorak sont les seuls qui prennent soin d’elle.
Solange aime Mudpie et elle aime surtout ses précieuses Truie et Porcelets mais un jour, quand sa Truie est volée et que la majorité des Porcelets meurt sans leur mère, Solange décide de prendre les choses en main.
Louis-Joseph De Montcalm est né en 1712 à Candiac, en France, d’une famille ancienne et distinguée, descendants de la noblesse de robe.
À l’âge de 9 ans, il est nommé enseigne dans le Régiment de Hainaut et huit ans plus tard, il en devient le capitaine – un rang qui lui a probablement été acheté par sa famille.
Louis-Joseph n’aimait pas l’école, et était ni enthousiaste des engagements militaires. Il a servi dans la région du Rhin durant la guerre de Succession de Pologne sous le Maréchal de Saxe et le Maréchal du Duc de Berwick.
En 1736, il marrie Angélique-Louise Talon de Boulay, qui, malgré tout, demeura l’amour de sa vie jusqu’à ce qu’il meurt. Ils ont eu six enfants.
Durant la guerre de Succession d’Autriche, il devient aide de camp du lieutenant général Marquis de La Fare et se blesse au combat à Prague. Courageux, il est à son mieux quand il se retrouve dans le milieu d’une bataille.
Il atteint le rang de colonel du Régiment d’Auxerrois, un régiment qu’il achète en 1743 pour 40000 livres, et il marche à la guerre en Italie. Il est nommé chevalier de Saint-Louis.
En 1746, à Piacenza, le régiment de Montcal est décimé. Il se blesse gravement et se retrouve prisonnier.
Après une récupération complète, il se fait donner le titre de brigadier, mais se blesse encore une fois durant la bataille du col de l’Assiette en Italie. En 1748, une fois la paix déclarée, il est chargé de monter un régiment de cavalerie en son nom.
Durant les sept années suivantes de paix, Montcalm se plaît à être au foyer avec sa famille. Mais en 1756, la Guerre de Sept Ans est déclarée entre la France et l’Angleterre.
Louis-Joseph est nommé maréchal de camp et s’embarque vers la Nouvelle-France.
Malgré ses désaccords avec Vaudreuil, le gouverneur général de Québec, Montcalm gagne chaque bataille qu’il mène en Nouvelle-France – Fort Oswego en 1756, Fort William Henry en 1757 et Fort Carillon en 1758 – alors peut-être qu’il pourrait gagner contre James Wolfe en 1759.
Il adore aussi la liaison romantique qui est en train de se développer entre lui et Mme De La Fontaine, son amitié avec Ginette, qu’il traite comme la fille qu’il a perdue, et la Sœur Ste Thérèse, qui l’aide à tenir sa foie en Dieu quand sa foi en Québec sombre dans le désespoir.
Montcalm est un homme têtu et complexe. Après cinq blessures sévères et trente-huit ans de service militaire, il se retrouve dans un état de panique qui le conduira à sa perte.
Mme De La Fontaine est née en 1730 dans une famille noble à Paris, dans le quartier Marais. Elle et ses quatre sœurs sont élevées en croyant qu’un jour elles pourront se marier parmi la royauté et devenir nobles à la cour de Versailles.
Mais au lieu de cela, entêtée et rebelle, Mme de la Fontaine épouse Bernard de la Fontaine, un officier militaire angoissé issu d’une famille noble, qui est brièvement en congé de la guerre de Succession d’Autriche et qui fait rage en Europe.
Elle est captivée par son uniforme ainsi que par ses histoires palpitantes à propos de ses aventures sur le terrain. Bernard voyage souvent avec son régiment, même quand la guerre est terminée. C’est fort possible qu’il soit dans le placard, mais elle n’est pas en mesure de comprendre la nature du rejet que Bernard lui fait subir.
Seule sans sa famille, Mme de la Fontaine tourne son attention vers les soirées de fêtes, et voit grandir son statut social.
En 1755, elle accompagne son mari jusqu’en Nouvelle-France avec son Régiment de Guyenne. En arrivant à Québec, il se dirige vers le Fort Frontenac alors qu’elle s’installe dans leur maison.
Louis-Joseph De Montcalm, Vaudreuil et sa femme, Cadet, Bougainville et l’évêque lui souhaitent tous la bienvenue dans leur cercle restreint qui égale, dans sa décadence, celle de l’Empire Bourbon en France.
Ils ont des fêtes, des soirées pleines de paris, festins, danses, bals et servantes et domestiques qui la suivront partout – parfois filles des fermes alentours, parfois esclaves noirs du sud et parfois des autochtones.
Mme de la Fontaine se lie d’amitié avec Mme Poirier. Elle apprend à connaître quelque-uns des gens qui habitent et travaillent dans la ville animée qui l’entoure, comme Ginette, Solange, Henri et François.
Elle rencontre par hasard James Wolfe lorsqu’il la prend brièvement comme prisonnière, elle et quelques autres femmes.
Mme De La Fontaine est attirée par Louis-Joseph De Montcalm, homme d’un certain âge, chez qui elle retrouve le désir profond pour leur pays.
Elle adore aussi son chat Minue. Sa vision du monde étroite est élargie quand elle aide à soigner les blessés avec Sœur Ste Thérèse.
James Wolfe est né dans un presbytère à Westerham, Kent, fils d’un militaire et une mère qui dotait sur lui, même si parfois elle devenait possessive.
À 13 ans, il est admis au Régiment de son père, au début comme bénévole. Bien qu’il soit pâle et mièvre, il aime bien les chiens et il est enthousiasmé pas la vie militaire
À 16 ans il prends part à la bataille atroce de Dettingen et il fait la promotion à Lieutenant.
En 1744, il avance au rôle de capitaine du régiment du roi à Lancaster et il retourne en angleterre au sein de l’armée pour affronter l’invasion du Prince Charles Edwards.
Il prend part à la bataille (abattage) à Culloden où il se bat contre Fraser, et tue plusieurs membres de sa famille.
James étudie de près les stratégies de guerre de la Prussie, prends des cours de français, de latin et de mathématiques. Son service actif durant la Guerre des Sept Ans est initié avec l’expédition de 1757 pour la capture du port français de Rochefort sur la côte atlantique – un désastre complet
– mais en 1758, après un attaque réussit sur Louisburg, Cape Breton, William Pitt, le Premier Ministre de L’Angleterre à ce moment, mets James en charge de l’assaut Anglais sur le Québec.
Just avant de partir, il tombe amoureux de Katherine Lowther, à qui il promets sa main en mariage dès son retour.
Il se fait une joie de divertir Madame De La Fontaine, Madame Poirier et Ginette, ainsi que les plusieurs prisonniers des anglais capturés en plein juillet mais relâchés tout de suite après.
Bien que James est souvent en désaccord ou même se chamaille avec ses officiers, ses soldats – même Sergent Harris – et Polly, dans ses moment vulnérables l’aiment
Mais le soldat américain Pike Robinson est le seul qui ressent des emotions differentes enters lui.
Il existe d’innombrables mythes héroïques qui figure dans la légende d’un homme réel, mais au fond sa vie peut se résumer ainsi: James, jeune garçon d’une classe inférieur, avec une attitude agressive, ne cherchant qu’à prouver sa valeur et se sentant seul,
devient soit étonnamment doué aux tactiques de guerres, incroyablement chanceux ou trouva l’aide d’un traître. De toute façon, James Wolfe était fermement décidé à gagner, même si la mort l’attendait.
Sergent Harris est né à Southend en Angleterre, d’une famille de pêcheurs pauvres. On le prévoit devenir pêcheur comme ses frères avant lui, mais le jeune Harris avait une autre idée en tête.
Un romantique, il saute souvent dans l’aventure dès qu’elle s’annonce – n’importe quelle occasion qui pourrait le garder proche de l’eau, mais loin des poissons.
Il va à la mer en tant que marchand quand il a 14 ans, et il voit sa part d’aventures. Il se bat contre tempêtes et pirates sur l’Atlantique, il survit à un naufrage sur la Méditerranée et il échappe aux requins des Bahamas.
Malgré ces aventures, il désire approfondir son éducation et avancer son rang. En Angleterre, lorsque la Guerre de Sept Ans approche, Harris décide qu’il pourra y trouver sa promotion tout en trouvant une nouvelle aventure.
Il s’enrôle dans les forces armées britanniques et participe au Siège de Louisbourg en 1758.
Il est aussi un des 1200 hommes spécialement choisis par James Wolfe pour la capture du phare de Louisbourg durant la bataille.
Plus tard, il est aussi choisi pour participer à l’attaque sur Québec de 1759. Même s’ils sont pires ennemis, Harris ne peut s’empêcher d’être intrigué par Québec, ses habitants et les autochtones qui habitent à leur côtés.
On verra une altercation entre lui et Bram, et dû à des circonstances exceptionnelles et hors de son contrôle, il ne recevra jamais la promotion qu’il aurait souhaité, bien qu’il revient de cette aventure changé à jamais.
Fraser appartient au clan Fraser de Lovat qui habite les Highlands en Écosse. Le nom du clan – Fraser – est probablement originaire de la France ou de la Gaule.
La devise du Clan Fraser est Je suis prest (prêt en français moderne), tandis que leur cri de guerre est “Caisteal Dhuni,” faisant référence au château de leurs ancêtres. Leur culture, leurs histoires, poèmes et chansons sont passés de génération en génération.
En 1562, le clan supporte Mary Stuart, reine d’Écosse.
En 1730, Fraser naît dans une vallée à proximité d’Édimbourg. Fraser est un homme fier et fidèle à son chef qui gagne sa vie en élevant du bétail et en cultivant les terres.
En 1746, son chef lui ordonne de se joindre à la bataille du prince Charles-Édouard Stuart, qui se précipite sur les forces armées britanniques et qui veut conquérir le trône.
Fraser s’y joint, mais le rêve de Charles est anéanti sur le champ de ruines à Culloden le 16 Avril, quand les forces britanniques les fauches. C’est ici que Fraser rencontre James Wolfe pour la première fois, quand Wolfe vise Fraser mais rate son tir, et Fraser répond en prenant sa longue épée, lance un coup vers lui et rate à son tour.
Une fois que les Écossais ont subi leur défaite, une nouvelle politique est mise en place par les Britanniques. Visant à défaire la culture des clans des Highlands, ils interdisent le port du tartan écossais à carreaux, ils défont les lien féodauxs qui tenaient l’armée ensemble et ils enlèvent l’autorité des chefs.
Après dix ans, quand les Britanniques veulent recruter pour l’armée, il promettent aux clans de restaurer leurs tartans. S’ils se joignent à l’armée, il peuvent porter les tartans écossais sous un manteau rouge de l’armée britannique au-dessus.
Sachant que la cause du prince Stuart sera à jamais perdue, mais désireux d’une bonne bataille, Fraser s’enrôle.
Il s’entend bien avec presque tout le monde – Sergent Harris, Polly, Bram et Cyrus… – mais il a de la peine à s’entendre avec James Wolfe et Pike Robinson.
Après la bataille, Fraser reste à Québec et se marie avec une Canadienne-française.
Gabriel Hannenorak est né en 1742 à la Jeune-Lorette, un village huron-wendat et une mission Jésuite situé à 11 km de la ville de Québec.
Son père est un guerrier respecté parmi les siens, mais qui est tué durant le siège du Fort William Henry en 1757.
Sa mère Elizabeth Otsinionk8ara est une sage-femme qui aide les femmes du village et de partout à Québec. Elle est souvent convoquée aux accouchements les plus difficiles.
Bien que Gabriel et sa mère pratiquent certains aspects de la religion catholique, ils comptent profondément sur leur propre culture et spiritualité.
Jusqu’au milieu des années 1700, leurs ancêtres occupaient un vaste territoire chevauchant les Grands Lacs et la vallée du Saint-Laurent jusqu’à la péninsule gaspésienne et le Golfe du Saint-Laurent.
En 1650, affaiblis partiellement par les maladies transmises par les Européens, ainsi que par les attaques répétées de l’Haudenosaunee, certains Hurons-Wendat quittent la région du lac Simcoe en Ontario et décident de retourner dans la région de Québec après avoir organisé leur arrivée en envoyant des émissaires auprès de leurs alliés français.
Ils y retrouvaient ainsi leur terre ancestrale. Après avoir successivement occupé plusieurs lieux, les Hurons-Wendat déplacent définitivement leur village à la Jeune Lorette en 1697 où ils continuent à y pratiquer la chasse, la pêche et l’agriculture.
Également, plusieurs d’entre eux sont doués dans la construction de canots, de raquettes à neige, de mocassins et d’œuvres d’artisanat qu’ils vendent aux Français.
Son meilleur ami est Henri.
Il s’entend toujours bien avec Solange et il est très amical envers Mme De La Fontaine, Mme Poirier, François, Sœur Ste Thérèse, Louis-Joseph De Montcalm et son Cheval.
Tout au long de sa vie, Gabriel s’entraîne pour être un guerrier extraordinaire, et quand les Anglais arrivent, il peut finalement combler son rêve…
mais il doit d’abord affronter des difficultés personnelles, de l’intransigeance politique et des loyautés divisées avant que la possibilité de sa propre mort suscite en lui une vision du futur de sa propre nation.
Henri est né à Québec, sur une ferme. Enfant unique, ses parents le chérissent. Enjoué et chaleureux, tout le monde aime Henri.
Sa mère est possessive, mais affectueuse. Comme son père, la vie d’Henri se déroule généralement sur la ferme, à l’église, et au sein de sa communauté.
La vie est dure – parfois même brutalement dure, mais c’est le prix à payer quand on fait partie d’un nouveau pays.
Il a de très bon amis, comme Paschal, Gabriel Hannenorakl, et il est intrigué par François, le soldat français qui reste chez eux, sur la ferme.
Il connaît chacune des sœurs au couvent, et la Soeur Ste Thérèse lui est plus une tante qu’une amie.
Il aide Solange avec sa Truie Et Ses Porcelets, et souvent il va aider le prêtre, et aussi la boulangère, Joséphine. Henri aime son Coq.
Quand son père est tué durant la bataille de Carillon en 1758, Henri la milice canadienne et même s’il doit soupçonner que la bataille pour protéger la Nouvelle-France finira par le tuer,
il est aussi loin de la sphère social à laquelle appartiennent Louis-Joseph De Montcalm, Mme De La Fontaine, et Mme Poirier qu’il est proche de la lune.
Alors qu’il croit vivre sa vie comme il l’avait envisagé, Henri est soudainement pris au dépourvu par une trahison totalement inattendue.
Comme plusieurs membres de sa génération, il va mourir sur les Plaines d’Abraham. Il ne saura jamais que ce pourquoi il s’est battu en 1759 aura perduré jusqu’à aujourd’hui.
Pike Robinson vient du Massachusetts. Sa famille possède plusieurs esclaves et de nombreuse terres… et ils en veulent plus encore. Les Français sont leur seul obstacle, car ils “possèdent” les terres situées à l’ouest de la rivière Ohio, au sud à travers Détroit jusqu’à la Nouvelle-Orléans.
Les colons britanniques qui habitent les treize colonies sont impatients de se déplacer vers l’ouest. Il sont de moins en moins intéressés par le commerce avec les autochtones et de plus en plus intéressés par la saisie des terres. Certains peuples autochtones nomment ces colonisateurs ‘Mangeurs de Terres’.
Le grand-père de Pike est tué en 1704 durant le raid sur Deerfield quand des Canadiens-français ainsi que des guerriers abénakis, mohawks, hurons-wendat et quelques membres de la nation Pocumtac, premiers habitants de Deerfield, attaquent le village fortifié de Deerfield.
Jean-Baptiste Hertel de Rouville, un officier de l’armée française, est celui qui mène l’attaque. Plus de 50 habitants sont tués et une centaine sont ramenés à Montréal en tant que prisonniers.
Bien qu’il soit né en 1737, Pike développe, à l’aide des histoires de sa famille et de sa société, une colère contre les autochtones et une peur d’eux.
En 1703, le prix d’un ‘scalp indien’ était de 18 dollars au Massachusetts.
Pour acquérir plus de terres, Pike ne voit qu’une seule solution: se débarrasser des Français et leurs alliés, donc, se joindre aux forces armées britanniques.
Il n’aime pas James Wolfe et il l’appelle ‘Le Nez’.
Pike aime tirer sur les mouettes, et il aime bien Bram, mais essaye aussi de l’empoisonner.
Il se rebelle contre la rigidité du protocole de l’armée, et il fait des brigadiers Townsend, Murray et Monckton, Sergent Harris et Cyrus ses ennemis.
Bien qu’il manipule souvent ceux autour de lui, ce trait ne lui vient pas en aide lorsqu’il est blessé au cours d’une bataille à l’ouest de Montmorency et se retrouve piégé à l’hôpital sous le regard aiguisé de Sœur Ste-Elpidice.
Cette jument canadienne de 6 ans est puissante, endurante (stoïque) et gracieuse.
Elle se nomme Estelle.
Mais ses 4eà Vaudreuil, ensuite elle va appartenir à Gabriel Hannenorak et puis finalement à Montcalm.
Le roi Louis XIV a envoyé la première charge de douze chevaux en Nouvelle France depuis l’Haras national du Pin – plus ancien des haras nationaux français – en 1665 par navire.
Native to the Northern Hemisphere this 15-year-old owl has spent her life in southern Québec.
Elusive, often quiet, she possesses extraordinary hearing.
This breed is often called Phantom of the North.
Originaire de la forêt boréale du Québec, cet orignal mâle a 6 ans.
Il est un animal solitaire avec des troubles de la vue mais un odorat développé, et par moment il devient fort curieux.
Parfois, s’il est surpris ou excité, il se mettra à danser.
De l’écosse, ce jeune foxhound de 3 ans est très amical.
En 1758, un ami de James Wolfe lui présente ce chien en cadeau, sachant que James est amoureux des chiens.
Ravi, Wolfe nomme le chien Bram et l’amène avec lui lorsqu’il fait voyage au Québec.
Éclatante, baveuse et courageuse, cette mouette de 7 ans a habité sur et autour du St Laurent depuis sa naissance.
Ingénieuse, elle volera la bouffe directement de votre main ou elle s’essayera contre une baleine.
Elle s’accouple pour la vie, mais son bienaimé fût attaqué et mange par un chien. Les mouettes aiment se retrouver en foule.
Seagulls enjoy being in a mob.
Originaire de l’Hémisphère Nord, ce renard de 4 ans a une tessiture vocale de 5 octaves et possède un doux manteaux rouge et soyeux.
Elle est intelligente, plein d’entrain et elle mange de tout.
Les fermiers Québécois ne l’aiment pas puisqu’elle fait proie de leurs poulets et de leur agneaux nouveau-nés.
Ce cerf de 4 ans est jovial mais agressif.
Il a poussé un bois élégant car il habite et traverse toute la region juste au nord de Québec.
Les pupilles de ses yeux ont une fente horizontale pour permettre une vision avancée durant la nuit et une vision en couleur durant la journée.
Elle a 4 ans et elle habite avec la famille de Ginette.
Ginette l’a nommé Mudpie.
Au début des années 1700, des vaches domestiquées de provenance de Normandie et de Bretagne ont été amené de la Nouvelle France pour commencer la première ligne Canadienne de vaches- la Canadienne.
Ce bel huart, au cri unique, a 6 ans.
Si l’on se fie au mythes, un chamane a demandé à l’huart d’extraire de la terre du fond de la mer.
Il a ensuite construit notre monde sur ce sol sec.
Même s’il n’habite pas souvent proche de l’eau courante, cet huart a créer un habitat temporaire au bord du St-Laurent.
Cette truie vient de la France.
Elle a traversé l’océan Atlantique au début de l’an 1759 sur le voilier Chézine, un des tout derniers bateaux qui est arrivé au Québec de la France.
Les porcelets sont tous nés en Nouvelle France.